José-Manuel Gonçalves nommé nouveau directeur du CENTQUATRE
(Crédits photo: Le 104-décembre 2007 (zavweb sur Picasaweb). via www.lesinrocks.com)
09/06/2010
Par M. Bertrand DELANOË http://www.paris.fr"Je me réjouis de la nomination de José-Manuel Gonçalves comme nouveau directeur du CENTQUATRE, suite au vote du conseil d’administration présidé par Christophe Girard, adjoint chargé de la culture.
José- Manuel Gonçalves dirige la Ferme du Buisson, Scène Nationale de Marne-la-Vallée, lieu de fabrique, de création et de diffusion, depuis 1999. Il est également directeur de la société de production « Made in Productions » et président de l’école de cirque de Rosny. Il a été conseiller théâtre, arts du cirque et arts de la rue à l’Association française d’action artistique (aujourd’hui Culturesfrance) de 1996 à 1999 et directeur du centre culturel Boris Vian aux Ulis entre 1990 et 1996.
Son projet pour le CENTQUATRE s’appuie sur une programmation inventive, exigeante et populaire, qui accorde une place importante à toutes les disciplines artistiques : théâtre, danse, cirque, arts visuels, musique, cinéma, bande dessinée…José-Manuel Gonçalves envisage également l’organisation de marchés thématiques réguliers, d’un événement autour des arts forains, une programmation jeunesse… pour faire du CENTQUATRE un lieu de vie permanent, un lieu de créativité accessible à tous les publics.Sa démarche s’articule notamment autour de partenariats avec de grands établissements culturels de Paris, comme le Théâtre de la Ville, le théâtre du Rond Point ou le Monfort, ainsi que de nombreuses collaborations avec les associations locales et les établissements scolaires."
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56 candidats s'étaient présentés lors de l’appel à candidatures de janvier 2010.
Après examen des dossiers, quatre candidats
avaient été retenus par Bertrand Delanoë et le Conseil de Paris, pour
la "shortlist" présentée au Conseil d'administration du CENTQUATRE le 9
juin :
- Jean-François Chougnet, directeur du musée Berardo à Lisbonne
(Portugal) et ancien directeur du parc de la Villette (2000-2006);
- Laurent Dréano, directeur des affaires culturelles à Lille et
ancien coordinateur de Lille 2004;
- Blanca Li, danseuse et chorégraphe, qui présentait quant à elle
un projet mené en tandem avec Olivier Lombardie, secrétaire général de
l’INA;
- José-Manuel Gonçalves, directeur de la Ferme du Buisson.
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Le 104, lieu de création à Paris, va changer de projet en montrant plus de spectacles
Le Monde
"Un château gonflable, comme à la plage, servirait de scène à une performance. Un marché aux fleurs attirerait un public familial. Voici quelques images pour imaginer le 104 de demain, ce centre d’art de la Ville de Paris, situé dans un quartier populaire du 19e arrondissement.Le nouveau maître des lieux s’appelle José-Manuel Gonçalvès. Il a été nommé, mercredi 9 juin, à la tête de cet immense vaisseau de 40 000 m2 occupé jadis par les Pompes funèbres. M. Gonçalvès dirige depuis 1999 la Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée. Il pilote aussi la société de production Made in Productions et préside l’école de cirque de Rosny. Il aura la lourde tâche de faire vivre cette friche qui peine à exister depuis son ouverture, en octobre 2008.
Il lui faudra » gérer au centime près une subvention non négociable » de 8 millions d’euros, versée par la Ville de Paris, a prévenu, en conférence de presse, Christophe Girard, adjoint à la culture du maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), et président du conseil d’administration du 104. Des locations d’espaces doivent permettre de faire monter le budget aux alentours de 11 millions d’euros.Avec sa » démesure » et son » utopie « , dixit Girard, Gonçalvès a séduit le jury. Mercredi, le conseil d’administration du 104 l’a élu » à une écrasante majorité » (treize voix sur quinze) après avoir auditionné, le matin, les quatre derniers prétendants : outre Gonçalvès, Jean-François Chougnet, ancien directeur du parc de la Villette, aujourd’hui directeur artistique du Musée Berardo, à Lisbonne ; Laurent Dréano, directeur des affaires culturelles à Lille, et Blanca Li, danseuse et chorégraphe. L’expérience de Gonçalvès à la Ferme du Buisson, lieu pluridisciplinaire de 27 000 m2, ses réponses » concrètes » aux inquiétudes sur le 104 – son contenu et sa viabilité économique -, semblent avoir pesé dans le vote.
Le 104 restera un lieu de production accueillant des artistes en résidence, mais il va surtout bifurquer vers la diffusion de spectacles en s’associant à des lieux phares de la Ville de Paris (Théâtre de la Ville, Rond-Point, Montfort…). Le fil conducteur de Gonçalvès sera le mariage de la création avec des manifestations festives, ludiques. » Je ne dis pas que ça va être simple. Je ne vais pas vous faire de discours sur le lien avec le quartier et les travailleurs sociaux, c’est mon quotidien ! « , a-t-il expliqué.
Gonçalvès rêve de « faire travailler ensemble » la chorégraphe Maguy Marin et l’équipe de Royal de Luxe – qui n’a jamais pu déployer ses marionnettes géantes dans la capitale. Il imagine aussi Antoine Defoort, ce » performer à la Buster Keaton « , faire l’attraction dans les coins et les recoins du 104. » Dès la rentrée « , il a prévu d’installer le manège Carré Sénart de François Delarozière avec ses poissons, ses buffles, ses insectes grimpeurs. » Je veux faire émerger des talents « , ajoute-t-il en citant la pianiste et comédienne Séverine Chavrier, qui travaille avec le chorégraphe François Verret.
Gonçalvès s’était déjà porté candidat à la direction du 104, au moment de la création du lieu, mais les metteurs en scène Robert Cantarella et Frédéric Fisbach avaient été choisis. On connaît la suite. Assez rapidement, le tandem a perdu la confiance de la Ville de Paris : le 104 ne décollait pas et l’allée centrale, qui devait être un passage public, restait souvent désespérément vide. La greffe avec le quartier n’a pas vraiment pris, en dépit de certaines réussites comme la Maison des petits, qui ne désemplit pas. Cantarella et Fisbach ont demandé du temps, et plus d’argent, estimant qu’ils ne pouvaient accueillir dignement les artistes. En vain. Ils n’ont pas demandé le renouvellement de leur mandat qui s’achevait en mars.
Très attendu, un rapport de l’inspection générale de la Ville de Paris sur le 104 devrait être remis d’ici à fin juin. On connaîtra alors le montant réel du déficit de la structure : mercredi, Christophe Girard a simplement indiqué qu’il sera » bien moindre » que celui annoncé par Cantarella et Fisbach (aux alentours de 700 000 euros), moquant » une forme de naïveté budgétaire « . Il se dit ravi que la page soit tournée.
Clarisse Fabre
(Article publié dans Le Monde daté du 11 juin 2010)
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http://www.lesinrocks.com/livres-arts-scenes/livres-arts-scenes-article/article/interview-de-jose-manuel-goncalves-nomme-a-la-direction-du-104/José-Manuel Gonçalves não é português nem tem especiais relações com Portugal, para lá da extensão a Lisboa do Festival Temps d'Images com origem em La Ferme du Buisson ( http://www.lafermedubuisson.com/) ... a notícia é outra...
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Jean François Chougnet revelou-se uma excelente escolha para a direcção do Museu Colecção Berardo. Tomou posse em Janeiro de 2007, julgo que com um contrato por dois anos que foi revalidado no início de 2009.
Em princípio, não é lugar para um comissário ou para um crítico de arte. Como irá ser a seguir?
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Uma notícia de 2006, no PúblicoJean-François Chougnet
Director diz que Museu Berardo terá programação de inclusão social
20.12.2006 - Por Lusa
"O director do futuro Museu Berardo de Arte Moderna e Contemporânea, Jean-François Chougnet, defendeu hoje uma programação voltada para um "público diversificado, com uma vertente pedagógica e uma política de inclusão social".
Chougnet falava no Centro Cultural de Belém (CCB), em Lisboa, numa cerimónia de apresentação das primeiras obras adquiridas pela Fundação de Arte Moderna e Contemporânea - Colecção Berardo (FAMC-CB) e que marcou a entrada da entidade naquele espaço cultural.
"Esta parceria público-privada deve ser quase única no mundo", comentou o francês, responsável do Museu Berardo que deverá abrir ao público no CCB no início do primeiro semestre de 2007.
Na sua primeira aparição e intervenção pública como director do Museu Berardo, Jean-François Chougnet falou em português e congratulou-se por ter sido escolhido para dirigir o museu, cuja colecção considerou "excepcional e rara".
"Existem no mundo museus de arte moderna clássicos, virtuais e de instalações. Na minha actividade aqui irei respeitar os fundamentos do que importa ao público, que será criar exposições dirigidas a um perfil diversificado de visitantes que procuram obras de referência para satisfazer a sua curiosidade".
O director do museu terá a seu cargo o projecto museológico das 862 obras de arte cedidas pelo coleccionador em regime de comodato (empréstimo) ao Estado português."
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A notícia continuava:
"As 862 obras da Colecção Berardo, que vai ser instalada no CCB, foram avaliadas em 316 milhões de euros pela leiloeira britânica Christie's, anunciou a ministra da Cultura (Isabel Pires de Lima)."Este valor vem confirmar objectivamente a importância de uma colecção especial de arte moderna e contemporânea, que inclui nomeadamente obras de Picasso, Bacon, Andy Warhol, Miró, entre outros".
De acordo com o protocolo entre o Estado e o comendador José Berardo, este coleccionador tem um prazo de 30 dias para dizer se concorda com a avaliação feita pela Christie's, e que deverá manter-se durante os próximos dez anos.
Em 2016, o Estado terá opção de compra da colecção, pelo valor anunciado hoje."
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Actualmente, parte substancial da colecção serve de garantia bancária a empréstimos contraídos por José Berardo, relacionados com a sua posição no BCP/Millennium. O que pode talvez vir a fazer alterar, com diferentes avaliações, o valor então fixado pela Christie's, pelo menos no caso dos empréstimos referidos não serem saldados até 2016. Face à realidade da crise financeira e económica actual, e dado o êxito confirmado dos quase 3 anos de actividade do Museu sob a direcção de J.F.Chougnet (e também o êxito evidente da política de gratuitidade de acesso que tem sido desejada por Berardo), aguarda-se do Ministério da Cultura e do Governo a demonstração do tacto político necessário para gerir a complexidade da situação.
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