Bertholo na 1ª grande retrospectiva da chamada Figuração narrativa de que foi parte activa no início dos anos 60... e de que assegurou até ao fim uma original continuidade
informações da exp.: www.rmn.fr (+ cronologias parisienses, bibliografias, etc)
Figuration narrative
Paris, 1960 - 1972
Galeries nationales du Grand Palais
16.04.08 - 13.07.08
com um slogan de gosto muito discutível
Dossier no Le Monde
ilustrado por um quadro de Peter Saul da col. Berardo
O início da exposição:
Prémices
La fin des années 50 constitue pour l’art parisien une période charnière. Les avant-gardes qui dominent la scène artistique depuis 1945 (abstraction, surréalisme…) semblent victimes de l’épuisement de leur vocabulaire. Ceci incite, dès les années 60, de nombreux jeunes artistes installés à Paris (Arroyo, Erró, Klasen, Monory, Rancillac, Recalcati, Saul, Télémaque, Voss…) à choisir la voie d’une nouvelle figuration. Celle-ci prend souvent la forme de graphismes délibérément sommaires ou d’images inspirées par la bande dessinée, les graffiti des rues, la publicité. Leurs travaux, présentés dans quelques petites galeries comme celle de Mathias Fels, attirent l’attention des critiques d’art Jean-Jacques Lévêque ou José Pierre. Pour eux, ces artistes, qui utilisent les représentations d’objets quotidiens ou le style de narration issu des « comics », sont les chroniqueurs de la nouvelle société de consommation en train de naître en France.
Avec les oeuvres de :
Valerio Adami, Eduardo Arroyo, Erró, Öyvind Fahlström, Bernard Rancillac, Antonio Recalcati, Hervé Télémaque, Jan Voss.
Mythologies quotidiennes
La figuration dite « narrative » naît en juillet 1964 à l’occasion de l’exposition Mythologies quotidiennes au Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Organisée par les artistes Rancillac et Télémaque et par le critique Gérald Gassiot-Talabot, l’exposition révèle des artistes très éloignés du pur « constat » formaliste pratiqué par le Pop Art ; utilisant volontiers le grotesque, l’humour, la dérision, ces peintres réintroduisent le récit et la durée dans la peinture à travers la présentation de scènes successives dans un même tableau, ou procèdent par juxtaposition ou métamorphoses d’images. Ils veulent confronter la peinture aux images de masse et faire le pont avec d’autres moyens d’expression. Alors que l’art américain triomphe à la biennale de Venise avec le grand prix de peinture attribué à Rauschenberg, la nouvelle figuration parisienne est sévèrement jugée par les critiques qui l’accusent « d’imiter New York ».
Avec les oeuvres de :
Eduardo Arroyo, René Bertholo, Gianni Bertini, Öyvind Fahlström, Peter Klasen, Bernard Rancillac, Antonio Recalcati, Peter Saul, Hervé Télémaque, Jan Voss
Objets et Bandes dessinées
Pour bon nombre de peintres de la figuration narrative, la Bande dessinée est un formidable réservoir d’images populaires, tantôt subversives (les « comics » de la revue Mad dont s’inspirent Fahlström, Saul et Télémaque) tantôt grand public (Hergé pour Télémaque, Walt Disney pour Erró ou Rancillac). Les aplats et le rendu direct, favorisés par l’usage de l’épiscope qui projette ces images sur la toile vierge, permettent aux artistes de s’émanciper d’une figuration réaliste et classicisante, mais aussi de rompre avec la peinture gestuelle et matiériste de l’Ecole de Paris. Le vocabulaire utilisé ouvre sur des rencontres et des télescopages inédits. Un nouveau chemin s’offre pour la peinture : celui d’un langage qui s’hybride avec d’autres formes d’expression pour libérer de nouvelles possibilités de récit. En effet, les images ici présentées ne nous racontent pas d’histoire achevée, mais ouvrent sur une multitude d’histoires et de pensées possibles.
Avec les oeuvres de :
René Bertholo, Henri Cueco, Erró, Öyvind Fahlström, Gérard Fromanger, Jacques Monory, Bernard Rancillac, Peter Saul, Hervé Télémaque, Jan Voss.